Bulle, Nouvelle peau pour le Collège du Sud

Accroitre la capacité

Allongé de 12 mètres et surélevé d’un étage, le bâtiment construit dans les années nonante change complètement d’aspect, recouvert d’une double peau de verre, dont les quelque 2’900 panneaux reflètent en miroir le paysage de façon fragmentée.

L’extension du Collège répond à la croissance démographique galopante dans la région de Bulle. Initialement construit pour 750 élèves, il en compte désormais 1’200 de niveau gymnasial et école de commerce. A terme il est prévu pour recevoir 1’300 étudiants, ce qui en fait le plus grand établissement du canton.

ajouter 20 classes supplémentaires au bâtiment principal d’origine prolongé et surélevé.

Le nouvel étage se superpose à l’organisation des classes existantes aux niveaux inférieurs et reprend l’idée d’un vaste hall central, comme une rue distribuant les classes de part et d’autre. L’extension se fond à la fois discrètement dans son environnement qu’elle reflète, tout en marquant l’intervention de façon contemporaine et forte. Elle se distingue et s’affirme ainsi par rapport à l’architecture du bâtiment existant, dont subsiste en façades Est et Ouest les hautes ouvertures plaquées de pierre encadrant les escaliers d’accès et les blocs de fenêtres aux serrureries massives bleu pétrole caractéristique de ces années de construction.

La façade de l’extension, constitue une double peau de verre assez particulière. Les 2’900 plaques de verre non jointives assurent une circulation d’air, offrant isolation et gain thermique. De dimensions variées, de différentes transparences et d’inclinaisons variables, les verres procurent des reflets déstructurés du paysage environnant ou du ciel selon l’angle de vue.

A l’intérieur, l’extension se démarque des matériaux bruts, béton, brique silico-calcaire et sols en ardoise sombre du collège existant pour nous emmener dans un autre monde, surprenant le visiteur dès qu’il lève les yeux dans dans l’un des puits de lumière traversant les étages.

Au dernier niveau, baigné de lumière, une ambiance surréaliste est induite par l’éclairage zénithal et artificiel et cette uniformité de couleur, vert tendre ou tilleul, recouvrant tout du sol au plafond. L’ossature de la chapente, les panneaux bois du plafond, les menuiseries et les parois sont peints en vert tilleul, et les sols sont recouverts d’une résine polyuréthane de même couleur. Définie avec l’artiste lausannoise Anne Peverelli, la teinte apporte une fraîcheur printanière et apaisante.

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